Qu’est-ce que tu veux que j’en pense, mon pauvre Francet ? D’abord que c’est ton idée et celle de ta bru, c’est aussi la mienne… par force…
Pourquoi, par force ?
Quand les maîtres jouent du violon, les serviteurs dansent.
Et tu ne me paraîs pas bien en train de danser… (S’asseyani sur son panier.) Voyons, voyons, qu’est-ce qu’il y a ? L’affaire ne te convient pas, donc ?…
Eh bien !… non ! là…
Et la raison ?
J’en ai plusieurs raisons. D’abord, je trouve que votre Frédéri est bien jeune, et que vous êtes trop pressés de l’établir…
Mais, saint homme ! c’est lui qui est pressé, ce n’est pas nous. Puisque je te dis qu’il en est fou, de son Arlésienne ; depuis trois mois qu’ils vont ensemble, il ne dort plus, il ne mange plus. C’est comme une fièvre d’amour que lui a donnée cette