Oh ! je voudrais mourir.
Mourir ? Vous voudriez mourir ? Non ! non ! il ne faut pas mourir, il faut vivre, au contraire ! pour expier ! Venez ici, là… près de moi. (Il va prendre une chaise que madame Ambroix a mise près de la table du fond, en desservant, au commencement de la première scène, et la place à sa droite. Il s’assied à droite du bureau.)
Non, je n’ose pas, ma place est à vos pieds, éternellement à vos pieds. (Elle se met à genoux.)
Votre place est la place que je vous donne ; moi seul suis juge de la place que vous méritez. Mettez-vous là. (Gertrude s’assied.) J’ai le droit de vous demander bien des choses
Vous savez tout, Ambroix, je n’ai rien à vous apprendre ; par pitié, ne me faites pas parler de cela !
Parlons-en, au contraire, cela m’étoufFerait si je n’en parlais pas. Mais attendez (il va chercher le portrait et rapporte sur le bureau, à sa droite) : avec moi vous mentez trop bien, vous n’oserez peut-être pas devant lui.
Oh ! (Plus bas.) Pardon, c’est votre droit de me parler ainsi.