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namoun, en le voyant, se dresse sur le divan et appelle.

Ia ! Didou… mouci !…

franqueyrol, avec un geste énergique.

Chut !… (Plus bas.) Chut !… nous allons voir si on l’a prévenu… (Il vient sur la pointe des pieds derrière Henri, s’arrête très ému lui-même et lui frappe doucement sur l’épaule.)

henri, se retournant.

Pierre !… (Il bondit.) Toi !… c’est toi !… (Ils s’embrassent.)

franqueyrol.

Allons ! je suis content… Papa Jourdeuil m’a tenu parole.

henri.

Comment ! tu les as déjà vus ?… C’est donc cela, que…

franqueyrol.

Eh ! oui, je les ai vus !… Tous, le père, la maman et la petite fée aux grands yeux de velours qui te bat de si belles crèmes !… Ah ! mon ami, les braves gens ! la bonne maison ! Comme tu es heureux d’avoir une famille pareille !


fin du deuxième acte.