pas. Sais-tu qui, depuis un an a pris soin du tombeau de Suzanne ?
Que veux-tu dire ?
Sais-tu qui lui porte les fleurs dont sa tombe est couverte ? Tiens, la voilà, c’est elle ; depuis un an, elle n’a pas manqué une fois à ce pieux pèlerinage.
Comment, tu savais ?…
J’ai surpris tou secret, chère âme, et je t’en ai aimée plus encore.
Ail ! voilà de simples fleurs qui, pour moi, sont plus éloquentes que toutes les larmes. Ce que vous avez fait est bien, madame, et je comprends maintenant combien j’ai été cruel et injuste envers vous… Il faut me pardonner. Tout ce que j’apprends depuis ce matin est si effroyable, si imprévu ! Songez donc, c’est terrible de recevoir des coups pareils.
Scène X
Madame, j’ai descendu les bagages, et les postillons sont là.