Ne parlez pas de sacrifice. (Montrant la fleur.) Il faut cela pour vous sauver, je vous le donne.
Alors, c’est seulement une aumône que vous me faites !
Ne m’interrogez pas… ne me demandez rien… Ce qui se passe en moi depuis une heure, je l’ignore. Je sens que je fais mal, et je ne puis me défendre de mal faire ; maintenant, vous ne pouvez plus rester ici. Partez ! (Tendrement, après un silence.) Je VOUS supplie de partir. (Voix au dehors.) Miséricorde ! Il n’est plus temps.
Qu’y a-t-il ?
Mon père… des paysans… On vous cherche.
Vous voyez bien qu’il est dit que je n’échapperai pas. (Il veut sortir.)
Où allez-vous ? il faut vous cacher.
Encore ! Oh ! ma foi, non. Assez de lâchetés comme cela.
Votre vie m’appartient, je l’ai bien gagnée, cachez-vous.