Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
le marquis
Peut-être ! (Il dégringole l’escalier, et ne fait qu’un bond pour aller jusqu’à la serre.)
vidal
Hein ! As-tu vu ?
virginie
Quoi père ?
vidal
Là ! près de la serre, quelque chose comme une ombre…
virginie
Un renard, sans doute. Il y en a deux ou trois dans le parc ; quelquefois je les vois de ma fenêtre, en travaillant… Ils sentent que les ci-devants n’y sont plus.
vidal
Les loups sont partis, les renards montrent l’oreille.
virginie, s’asseant sur le banc.
Voyons, viens t’asseoir là, près de moi. (Vidal s’assoit.) Comme tu as chaud, tes mains sont brûlantes. Chère enfant !
virginie
Tiens ! Tu ne veux pas me l’avouer, mais je suis sûre que tu as reçu de mauvaises nouvelles ce matin… Oh ! tu as beau faire « non. » Voyons, les brigands nous ont encore battus ?