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brèchemain

Quant à moi, je l’ai traite comme on ne traite pas le neveu de ses maîtres ; et après tout, c’est pour venir nous embrasser plus tôt qu’il a passé pardessus le mur.

brigitte

Puisque la faïence se raccommode si facilement, je n’avais pas besoin de tant crier.

léonard

Pardon ! dame jîrigitte, j’ai dit cela, mais je n’en suis pas sur.

brèchemain

Laissez-nous donc tranquilles, vous !… Oui, notre maîtresse, vous avez raison, nous n’avions pas besoin de faire tant de vacarme.

suzette

Il n’avait été qu’étourdi ; nous, nous avons été méchants…

brigitte

Voyons ! voyons ! nous ne pouvons pas laisser partir notre enfant comme cela… Oh ! une idée !

suzette

Vite, maman.

brigitte

Si nous allions attendre le passage de la voiture au Grand-Ménil.

brèchemain

Bravo !