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UNE ÉVASION


Écrit pendant la Commune.

Un des derniers jours du mois de mars, nous étions cinq ou six attablés devant le café Riche, à regarder défiler les bataillons de la Commune. On ne se battait pas encore, mais on avait déjà assassiné rue des Rosiers, place Vendôme, à la préfecture de police. La farce tournait au tragique, et le boulevard ne riait plus.

Serrés autour du drapeau rouge, la musette de toile en sautoir, les communeux