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ou broutant de maigres végétations sauvages.

Des criques de sable découpent de distance en distance des courbes claires et moelleuses parmi la désolation des roches. C’est dans une de ces criques que nous débarquons, non sans peine, car à la marée basse le bord manque de fond pour la chaloupe, et l’on est obligé de nous déposer sur des pierres mouillées et glissantes où le goémon accroche ses longues cheve-