Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
315
près le déjeuner, qui avait été
abondant et délicat à l’ordinaire,
le maréchal, un peu alourdi, alluma
un bon cigare et se mit à
arpenter les petites allées sablées de son jardin,
au bras de l’aide de camp de service. On était
au commencement d’octobre, la veille ou l’avant-veille
du conseil de guerre ; il faisait un
jour doux et gris, une atmosphère calme où
l’on n’entendait rien que quelques roulements
de tambour du côté de Satory, et les trains qui
passaient à travers bois avec un bruissement de
vapeur et de feuillages.