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Scène III

le prêtre, la maîtresse
le prêtre.

Au nom du Dieu vivant, ma fille, je vous adjure d’oublier les choses de ce monde pour ne songer qu’à votre éternel salut.

la maîtresse.

Hélas ! monsieur, les choses de ce monde sont les seules que je connaisse.

le prêtre.

Il en est d’autres qu’il faut apprendre.

la maîtresse.

Je voudrais bien apprendre ce que j’ignore, mais ne rien oublier de ce que je sais.

le prêtre.

Prenez garde que Dieu, lui aussi, ne veuille rien oublier.