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Les prêtres.

La musique : piqûre de morphine.

Les colères.

L’Ambitieux, le « Napoléon sans étoile » dans la piscine.

Les frénétiques.

Les bavards.

Non seulement le Midi, mais la névrose.

Mon sosie. L’homme dont le mal se rapproche le plus du vôtre. Comme on l’aime, comme on le fait parler ! Moi, j’en ai deux : un peintre italien, un conseiller à la Cour d’appel, qui, à eux deux, sont ma souffrance.

Le théâtre à Lamalou.

L’arrivée des ataxiques. Sommeils de mort.

Le chef d’orchestre, premier violon au théâtre, marié à la duègne, joue et dirige avec son bébé endormi sur ses genoux. Exquis.

Excessivement comique ce pays de névrosés ; cris, trompettes, sirènes. « La Doulou-le-Haut », accents de montagne, une rue, chars de foins, ostentation de voitures qui vont au pas sur la route, effarements des ataxiques, bicyclettes, âniers. Guerre au couteau entre « La Doulou-le-Haut » et « La Doulou-le-Bas ».