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CHAPITRE IV
LA VIE EST RUDE
Victor touchait à ses quinze ans.
Il avait poussé tout d’un coup, le petit pâlot, devenant un fort gars aux épaules larges, aux gestes tranquilles.
Depuis le temps qu’il naviguait sur la Belle-Nivernaise, il commençait à connaître son chemin comme un vieux marinier, nommant les bas-fonds, flairant les hauteurs d’eau, passant des manœuvres de la perche à celles du gouvernail.