du peignoir dans le passage dérobé, et après la surprise de ne pas entrer tout droit, un coup effleuré du bout du doigt plutôt que frappé. Il ne bougea pas, résista même à une tousserie avertissante, l’entendit s’éloigner, le pas nerveux, en saccades.
« Maintenant, pensa-t-il, elle est prise. J’en ferai ce que je voudrai… » et il se coucha tranquillement.
« Si je m’appelais le prince d’Athis, seriez-vous devenue ma femme à l’expiration de votre deuil ?… Pourtant d’Athis ne vous aimait pas et Paul Astier vous aime, et, fier de son amour, aurait voulu le proclamer devant tous, au lieu de le cacher comme une honte. Ah ! Mari’ Anto ! Mari’ Anto !… quel beau rêve je viens de faire… Adieu pour jamais. »
Elle lut cette lettre, les yeux à peine ouverts, tout gros des larmes versées dans la nuit : « Monsieur Astier est-il parti ? » La chambrière qui se penchait pour rattacher les persiennes, voyait justement la voiture emportant M. Paul, tout au bout de l’avenue, trop loin déjà pour qu’on pût les rappeler. La duchesse sauta de son lit, courut à la pendule : « Neuf heures ! » L’express ne passait