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à côté du maître, le chapeau anglais des gouvernantes parmi les toilettes aristocratiques ; un grand et froid spectacle bien en rapport avec les murs nus, le vrai pain des corbeilles, cette simplicité d’appareil plus rapprochée de l’église primitive que les festins catholiques sur la nappe brodée de symboles.

Après une courte oraison mentale, le pasteur, relevant la tête, voit Mme Autheman près de lui, à sa droite. C’est par elle qu’il doit commencer la communion ; et sa bouche serrée, sa pâleur en défi disent assez qu’elle vient là révoltée, non repentante, bravant celui qui n’a pas craint de la dénoncer publiquement. Aussandon lui aussi est très pâle. Il a rompu le pain, le tient au-dessus de la corbeille, pendant que l’orgue adouci s’éloigne comme le flot à la marée descendante, laissant entendre le murmure très distinct des paroles consacrées :

Le pain que nous rompons est la communion au corps de Jésus-Christ Notre Seigneur…

Une petite main dégantée s’avance, frémissante. Il ne paraît pas la voir ; et tout bas, sans un mouvement, sans un regard :

« Où est Lina ? »