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MAISON À VENDRE



Au-dessus de la porte, une porte de bois mal jointe, qui laissait se mêler, dans un grand intervalle, le sable du jardinet et la terre de la route, un écriteau était accroché depuis longtemps, immobile dans le soleil d’été, tourmenté, secoué au vent d’automne : Maison à vendre, et cela semblait dire aussi maison abandonnée, tant il y avait de silence autour.

Quelqu’un habitait là pourtant. Une petite fumée bleuâtre, montant de la cheminée de brique qui dépassait un peu le mur, trahissait une existence cachée, discrète et triste comme la fumée de ce feu de pauvre. Puis à travers les ais branlants de la porte, au lieu de l’abandon, du vide, de cet en-l’air qui précède et annonce une vente, un départ, on voyait des