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Je vous souhaiterais d’avoir seulement autant de cheveux sur la tête.

Et toute la diligence de rire en regardant les trois cheveux jaunes de Cadet-Roussel qui se hérissaient sur le crâne du petit monsieur.

À son tour le photographe d’Orléansville prit la parole :

— Terrible profession que la vôtre, monsieur Tartarin… On passe quelquefois de mauvais moments… Ainsi, ce pauvre M. Bombonnel…

— Ah ! oui, le tueur de panthères… fit Tartarin assez dédaigneusement.

— Est-ce que vous le connaissez ? demanda le petit monsieur.

— Té ! pardi… Si je le connais… Nous avons chassé plus de vingt fois ensemble.