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ment, voyez-vous, monsieur Tartarin, vous ferez tout de même bien de vous méfier des Mauresques algériennes et des princes du Monténégro !…
Tartarin se dressa sur ses étriers, en faisant sa moue.
— Le prince est mon ami, capitaine.
— Bon ! bon ! ne nous fâchons pas… Vous ne prenez pas une absinthe ? Non. Rien à faire dire au pays ?… Non plus… Eh ! bien, alors, bon voyage… À propos, collègue, j’ai là du bon tabac de France, si vous en vouliez emporter quelques pipes… Prenez donc ! prenez donc ! ça vous fera du bien… Ce sont vos sacrés tabacs d’Orient qui vous barbouillent les idées.
Là-dessus le capitaine retourna à son absinthe et Tartarin, tout pensif, reprit au petit trot le chemin de sa maisonnette…