Page:Daudet - Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, 1872.djvu/173

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

XI

Sidi Tart’ri ben Tart’ri


Si vous entriez, un soir, à la veillée, chez les cafetiers algériens de la ville haute, vous entendriez encore aujourd’hui les Maures causer entre eux, avec des clignements d’yeux et de petits rires, d’un certain Sidi Tart’ri ben Tart’ri, Européen aimable et riche qui — voici quelques années déjà — vivait dans les hauts quartiers avec une petite dame du cru appelée Baïa.