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LA MAISON DES ANGES




En face de l’église est la maison bénie
Que des anges sculptés gardent avec orgueil.
Leurs ailes qu’ils replient sont bien en harmonie
Avec le toit penché que le temps humilie,
Comme il ébrèche encore une marche du seuil.

Ces vieux logis livrés à l’assaut d’une ville,
Avec ses bruits, l’élan de son impiété,
Protègent, tout au fond de leur abri tranquille,
Une cour, puis un arbre à hauteur de la tuile,
Presque un cloître, et le puits qui tombe en vétusté.