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MESSES LOINTAINES




Dimanches enfantins, grand’messes de village,
Dans l’étroit banc de chêne où ma grand’mère assise
Penchait sur son gros livre un vieux et doux visage,
Et me montrait comment on se tient à l’église ;

Où le cierge bénit, quand j’allais à l’offrande,
Tout doucement, et droite, à cause de la cire,
Avait des rubans clairs et des fleurs en guirlande,
Houlette d’un troupeau que je croyais conduire !