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XI
la veillée d’armes
’est la fin d’un repas d’amis dans le parloir de la brocante. Le vieux
Leemans, quand il est seul, casse une croûte au bout de la table de
cuisine en face de la Darnet, sans nappe, sans serviette ; lorsqu’il a
du monde comme ce soir, la soigneuse Auvergnate enlève en maugréant
les housses blanches, serre précieusement les petits tapis de pied, et
dresse la table devant le portrait de « monsieur », dans le paisible et
propret salon de curé livré pour quelques heures à des odeurs de fricot
à l’ail et à des