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laire des films sur Tart, Forest a préféré découvrir les peintres comme des individus qu’il ferait bon connaître. Au-delà de la valeur artistique de chacun d’eux (qui est parfois douteuse, admettons-le), il y a pour le spectateur un plaisir réel à découvrir une ville à travers ses artistes. Le film est simple, mais jamais banal, et il sait trouver le ton juste pour traiter de son sujet. Mémoire en fête est plus prétentieux ; son commentaire est même un peu archaïque dans ses prétentions littéraires. Mais ce défaut mis à part — défaut qui peut d’ailleurs très bien s’oublier à un premier visionnement — Mémoire en jéte est un film réussi. Hommage au Petit Séminaire de Québec à l’occasion de son tricentenaire, c’est un film bien construit, qui avance sûrement et qui, grâce à l’extraordinaire travail de Jean-Claude Labrecque, est d’une étonnante beauté plastique.

Jacques GiraLdeau Jacques Giraldeau (né à Montréal en 1927) a été successivement réalisateur à l’O. N. F., réalisateur et producteur pour sa propre compagnie (Studio 7), caméraman d’actualités et à nouveau réalisateur et scénariste à l’O. N. F. En 1959, il fut assistant du metteur en scène américain Nicholas Ray pendant le tournage des extérieurs canadiens de The Savage Innocents.

Jacques Giraldeau (à droite) et deux vedettes du Vieil Age.

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