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malheureuse dans la carrière souvent intéressante de René Bonnière ; interprété par des comédiens mal habilites aux exigences du cinéma, handicapé par un scénario faiblard et des dialogues de patronage, c’est le type même de l’experience ratee, sans aucune chance de rachat. Dans l’histoire du long métrage canadien, Amaruta pestilens est un triste souvenir ; dans la carrière de René Bonnière aussi. Guy-L. Côté Guy-L. Côté (né à Ottawa en 1925) est à l’emploi de l’Office national du film depuis 1952. JVLele intimement a tout ce qui constitue la vie cinématographique canadienne (Cinematheque canadienne, Festival international du film de Montréal, Fédération canadienne des ciné-clubs, Association professionnelle des cinéastes, etc.) Guy-L. Côte, m personnage désormais légendaire de notre milieu, est un cinéaste académique qui a su s’intégrer aux cadres de productions traditionnels de l’O.N.F. ; ses films les plus réussis le sont à l’image même des critères de qualité de la maison. À côté de travaux proprement scolaires, comme Les Cheminots et Les Pécheurs, Guy-L. Côté a signé un très beau documentaire, Les Maîtres sondeurs (1960) et un Guy-L. Côté. excellent film scientifique, Cité savante (1961). Mysticisme (1965), sa réalisation la plus récente, est une enquête de deux heures produite pour la television canadienne sur le culte de l’étrange ; Côté y a recueilli des documents parfois très valables mais l’ensemble manque d’une certaine unité organique qui aurait sûrement pu faire du film autre chose que l’objet de ’

curiosité qu’il est.

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