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Louis XV, présentait, à l’œil ébloui, un luxe de porcelaines, de dorures et de lampasses admirables. Le salon, entièrement chinois, n’avait pas un cornet, pas une potiche, qui ne fût irréprochable. Les magots et les magotines les plus excentriques se voyaient sur toutes les tables, des pagodes garnies de fleurs, des étoffes et des peintures sans noms, des éventails, des paravents, des écrans de toutes les formes remplissaient la chambre ; on se croyait à Pékin. Dans la salle à manger, de beaux dressoirs d’ébène supportaient la vaisselle plate, marquée aux armes du propriétaire ; partout c’était une élégance, une recherche digne d’un amateur distingué et d’un riche protecteur des arts.

La jeune femme parcourut l’un après l’autre ces bazars de curiosités. Elle examina, dans le plus grand détail, chacun des objets qui composaient cette collection. Quelques-uns lui arrachaient un sourire ; d’autres fois, une larme tremblait au bord de sa paupière. Un certain