mais une autre, qui avait été frottée assez rudement pour se recoquiller en hélice, ne devint parfaitement droite qu’au bout de 13 heures. Les vrilles conservent leur sensibilité jusqu’à un âge très-avancé ; car une vrille portée par une feuille surmontée de cinq ou six autres feuilles complètement développées était cependant encore sensible. Si une vrille ne saisit aucun objet, au bout d’un laps considérable de temps les extrémités et divisions se courbent un peu en dedans ; mais si elle saisit un objet, toute la vrille se contracte en spirale.
Smilaceæ. — Smilax aspera, var. maculata. — Aug. Saint-Hilaire[1] considère les vrilles qui naissent, par paires, du pétiole comme étant des folioles latérales modifiées ; mais Mohl (p. 41) les range parmi les stipules modifiées. Ces vrilles ont une longueur de 3c,8 à 4c,4 elles sont minces et ont des extrémités légèrement courbées et ponctuées. Elles s’écartent un peu l’une de l’autre et sont d’abord presque verticales. Quand on frotte légèrement un de leurs bords, elles se courbent lentement du côté frotté et se redressent ensuite de nouveau. Le bord postérieur ou convexe, mis en contact avec un bâton, se courbait d’une manière à peine sensible en une heure vingt minutes et ne l’entourait qu’au bout de quarante-huit heures :
- ↑ Leçons de Botanique, etc., 1841, 170.