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et les plus épaisses, ou bien les plus amincies situées sur une partie quelconque du corps ; peu à peu les plumes se sont donc modifiées et il n’est pas possible d’indiquer des limites à ces modifications. Il est probable que les femelles s’inquiétaient peu de ces modifications de formes, modifications d’ailleurs légères et graduelles, pour ne faire attention qu’aux sons produits.
Les trois plumes supérieures, a, b, c, appartiennent au mâle ; les trois plumes inférieures, d, e, f, sont les plumes correspondantes chez la femelle.
a et d. Cinquième rémige secondaire du mâle et de la femelle, face supérieure. — b et c. Sixième rémige secondaire, face supérieure. — c et f. Septième rémige secondaire, face inférieure.
Il est, en outre,
un fait curieux, c’est que, dans une même classe d’animaux, des
sons aussi différents que le tambourinage produit par la queue de
la bécasse, le martelage résultant du coup du bec du pic, le cri
rauque de certains oiseaux aquatiques ressemblant aux appels de
la trompette, le roucoulement de la tourterelle et le chant du rossi-