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du diagnostic. Malheureusement, ils manquent dans beaucoup de circonstances ; ou bien, s’ils existent, ils se présentent avec des caractères tellement faibles, qu’il est presque toujours impossible, même pour les praticiens les plus expérimentés, de les constater d’une manière positive.

En appliquant la main sur la partie gauche et inférieure de la poitrine, immédiatement en arrière du coude, on s’aperçoit que le cœur bat vite et fort, ce qui semblerait indiquer que cet organe doit redoubler d’efforts pour lutter contre l’état d’obstruction où se trouve le poumon, état qui s’oppose au cours du sang. — L’artère est tendue, le pouls dur et accéléré.

Mais, pour que ces symptômes jouissent d’une certaine valeur, il aurait fallu connaître l’animal avant le début de l’affection ; car les états physiologiques individuels sont souvent bien variables, surtout envisagés, dans l’appareil circulatoire.

Symptômes éventuels. — Outre que ceux-ci se font remarquer très-rarement, ils ne sont nullement caractéristiques, quand ils apparaissent, de la maladie qui nous occupe ; en effet, ils peuvent appartenir à toute autre affection de la poitrine. Citons néanmoins, parmi ces symptômes, l’épistaxis, l’hémoptysie qui précèdent ou accompagnent parfois la première période de la phthisie. Il en est de même des douleurs sourdes dans les membres, se traduisant soit par une gêne dans les mouvements,