rieuse ; le fils populaire[1], haut de taille, à la langue agile[2], aimable, et qui fait ses prières[3] ; les amis, les voisins, les frères, les parents[4], qui réjouissent le cœur ; et le plaisir des saveurs[5] ; et une pensée qui ne désire que le bien ; et tous ces biens dont tu disposes, l’utilité, la gloire, le bien-être, au sein desquels tu me fais vivre, en ce monde du bien, par ton secours[6].
12. Que le Paradis soit leur part ! Que l’Immortalité vienne à leur âme ! Qu’ils se reposent dans le brillant Paradis ! mes père et mère, mes frères, sœurs, parents, amis, coreligionnaires, qui ont été et qui sont passés. Qu’à eux tous le Paradis soit leur part !
13. Que ce monde terrestre[7] soit leur part ! Que les bonnes œuvres de ce monde soient leur part !
- ↑ anjamanî, qui a du succès dans l’assemblée (z. Vyâkhnâm, anjamanîk Y. lxi, 13.)
- ↑ shîv hûzvân ; zend Khshviwrem hizvâm, (Y. lxi, 11).
- ↑ nyâyishnômand (= farz adâ kunanda ; TA.).
- ↑ dôstân hamsâyagân (brâdarân ; manque dans S.) khvêshân : répond à la série des Gâthas : Airyaman, verezéna, hvaetush.
- ↑ S. et TA. lisent râmishn khârâm manishn khvêsh avâyast frârîn ; B. supprime khârâm et manishn et lit râmishn khvêsh âvâiast frârûn « le plaisir [qui jouit] de ses désirs honnêtes ». Râmishn Khârâm (Khârôm) est le génie qui donne leur saveur aux aliments.
- ↑ andar în gêhân ashâya ômand (S. uashâyaomand) avîsh hâdra (B. ô ash hâdare). Le dernier terme est énigmatique : avish transcrit en pehlvi donne khvêsh ; hâdra, comme l’observe ingénieusement M. Sachau, peut être ayyâr, d’autant plus que dans le Cithrem buyât, il semble traduit par madad (Sachau, p. 823).
- ↑ Qu’ils retrouvent là haut le secours des bonnes œuvres qu’ils ont faites sur la terre !