en action, mille fois chaque jour, mille fois mille.
9. Ô Créateur Ormazd, je te remercie en pensée, je te remercie en parole, je te remercie en action.
10. Merci à toi, ô Créateur, de ce que tu m’as fait de la race des hommes[1] ; de ce que tu[2] m’as fait entendant, parlant, voyant ; de ce que tu m’as créé libre et non pas esclave[3] ; de ce que tu m’as créé homme et non pas femme[4] ; de ce que tu m’as fait de ceux qui mangent en observant le vâj[5] et non de ceux qui parlent en mangeant.
11. Prière aussi à toi, ô Créateur, de ce que je vois cette création : le ciel élevé, le soleil qui réchauffe, la lune qui contient le germe du taureau[6], le feu rouge, brûlant et resplendissant[7] ; la gloire du Roi et son riche trésor ; la terre fertile, l’eau qui va ; les plantes qui poussent[8], arbustes, arbres et herbes[9] ; la femme obéissante[10], belle, glo-
- ↑ kut aj cihri mardumân âfrid am.
- ↑ ut (S. ush).
- ↑ ut âzâd brahînîd (S. ubrahînid) am, ut na banda.
- ↑ ut mard dâd am, na zan.
- ↑ « Pendant la prière, les repas et les fonctions naturelles, il est défendu de parler ; on peut seulement rendre des sons non articulés, à peu près comme font les muets : c’est ce qu’on appelle parler en vadj ». (Anquetil, Zend Avesta, ii, 598).
- ↑ Allusion à un mythe expliqué dans le Bundahish, x.
- ↑ barhômand = farôghmand (lexique Sachau).
- ↑ arishnômand, dans les trois textes ; arishn semble une corruption de arôdishn (hu-rôdishn) qui traduit huruthma (Y, x, 10) et raodha (Hâdh. N. ii, 23).
- ↑ vâstar-j : ici S. seul a la bonne lecture ; TA. a vâsnar-j qui n’en diffère d’ailleurs que par un point diacritique (traduit giyâh, herbe ; le zend vâstrem) ; B. a ôçtarj).
- ↑ tarsakâh ; c’est-à-dire farmân burdân, « obéissant » (TA.).