tout ce qu’elle a perdu en perdant ces maîtres taciturnes et hautains, mais consciencieux après tout et qui lui donnaient l’ordre. On chantera des ballades sur les jours de félicité disparus et le temps à jamais regretté des Gauras[1] devenus des dieux. La première nation européenne qui leur offrira le même bien sera acclamée en libératrice. Le premier aventurier de génie qui osera, restaurera à son profit l’empire du Grand Mogol. S’il est anglais, il aura plus de chance que tout autre, parce qu’il profitera des habitudes que le passage de l’Angleterre aura déposées ; et avec l’aide des Européens qu’il sera obligé d’appeler à lui, ne trouvant pas parmi les indigènes des instruments assez énergiques de sa pensée, il établira un ordre de choses qui ne diffère pas essentiellement de celui qui règne aujourd’hui.
- ↑ Gauras, les blancs ; voir page 125.