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LETTRES SUR L’INDE

sont restés ; puis sont venus les Sikhs et les Prachich : ils ont levé l’impôt, ils sont partis et les Afghans sont restés ; puis sont venus les Engriz, qui lèvent l’impôt à présent ; ils partiront et les Afghans resteront ; les Rouss viendront à leur tour, léveront l’impôt, disparaîtront, et les Afghans seront toujours là. Ils ont louté[1] Delhi à trois reprises et la louteront plus d’une fois encore. Car le monde est comme cette montre dont l’aiguille fait toujours le même chemin bien que le temps passe ; l’aiguille revient toujours au même endroit, quand la montre est bien remontée : et c’est Dieu qui la remonte. »

  1. Louté, pillé.