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VIII. — LA COUPE DE DJEMCHID

charlatans et que les intrigues des vivants s’étendent jusqu’aux spectres ; que les souffles de la vogue agitent la cendre des morts ; que le néant même a ses hasards et qu’il est, flottant dans l’espace, plus d’une grande âme éternellement perdue : mais, malgré tout, la tombe est encore le seul lieu de terre où il y ait un peu de justice, où chacun prenne le pouvoir et la durée selon sa force et selon ses œuvres, et quand vous feuilletez Spinoza ou l’Imitation, songez au Fakir de Péchawer.