Page:Darmesteter - Le Mahdi.djvu/119

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

(49). Mouradgea d’Ohsson, Tableau de l’empire ottoman, in-fol., I, 88. — C’est le code sonnite d’Omer Nessefy (né en 534 de l’hégire, 1142 de notre ère, commenté par Saad-eddin Teftazani (808 de l’hégire, 1405 de notre ère).

(50). Mouradgea d’Ohsson signale plusieurs Mahdis sous les Sultans : la plupart sont des Derviches : Djelal sous Sélim I, Yahya Mohammed Seyyah, sous Mourad III, Ahmed Scheykh Sacariah, sous Mourad IV. Il ne donne malheureusement aucun détail sur ces Mahdis. « On croit qu’il existe encore aujourd’hui (1788) un imposteur de ce nom sur les frontières de la Perse. »

(51). Hammer-Purgstall, Histoire de l’empire ottoman, tr. Hellert, XI, 239 et suiv. — Th. Reinach, Histoire des Israélites, 269 et suiv. — Autre Mahdi sous Ahmed II, en 1694 : il se déclare dans la mosquée d’Andrinople. Sommé de comparaître devant le Kaimakan, il se disculpe en se faisant passer pour fou : relâché, il recommence et se fait déporter à Lemnos (Hammer-Purgstall, l. c., XII, 360).

(52). Rapport du 1er messidor an 7 (19 juin 1799).

(53). Société de géographie, comptes rendus, 1883, 621-628. L’auteur donne parfois jusqu’à une unité près le nombre des rebelles engagés.

(54). Il est de taille moyenne, couleur café au lait clair, barbe noire (Mousa Peney, Revue d’ethnographie, II, 473. Lettre du 13 avril 1883.) Il porte sur chaque joue trois cicatrices parallèles (ibid.) ; ce sont, m’écrit M. de Goeje, les traces de ces entailles appelées mechâli en Afrique (Welsted, Travels in Arabia, II, 206, 283) et tachrît à la Mecque (Robertson Smith, Encycl. Brit. s. Mecca) et qu’il est de mode de faire aux enfants, selon les uns,