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fondateur des sectes Extravagantes ou ultra-alides (les ghâliya) ; voir sur ces sectes, Schahrastâni, Sectes et écoles, traduction Haarbrücker (Ab-ul-Fath Muhammad asch-Schahrastâni’s Religionspartheien und Philosophen-Schulen, Halle, 2 vol. 1850 ; I, 195-219.)

(12). Comte de Gobineau, Religions de l’Asie centrale ; pages 339 suite. — Chodzko, Théâtre persan, 1878.

(13). Prolégomènes, II, 178.

(14). Sur les doctrines de Mokhtar et des Mokhtariya, voir Schahrastâni, l. c., I, 166-169 ; sur la vie de Mokhtar, voir la Chronique de Tabari, traduction Zotenberg, IV, 80 et suite.

(15). Ormazd et Ahriman, pp. 212, 217.

(16). Simrock, Handbuch der Deutschen Mythologie, préface de la 4e édition.

(17). Ormazd et Ahriman, §§ 175-179.

(18). Vers du poète Koteir :

« En vérité, les imams de Koreisch, les maîtres de la vérité, sont au nombre de quatre, égaux entre eux :

« Ali et trois de ses enfants, petit-fils (du Prophète par leur mère, Sibt) sur lesquels ne plane aucun doute ;

« Un petit-fils héritier de sa foi et de sa générosité (Haçan). Un autre que recèle la sépulture de Kerbela (Haçein).

« Un troisième, caché à tous les regards jusqu’au jour où il apparaîtra à la tête de ses cavaliers, précédés de l’étendard (Mohammed).

« Ce fils se dérobe à tous les yeux, pendant un laps de temps, caché dans la vallée de Radwa où coulent l’eau et le miel. »