D. Qu’est-ce que c’est que le Parlement ? — R. C’est l’assemblée des élus de la nation. Par conséquent, de l’élite de la nation.
D. Quel est le rôle du Parlement ? — R. Travailler sans relâche au bonheur du peuple.
D. Le Parlement s’acquitte-t-il toujours de sa mission ? — R. Toujours.
D. En quoi consiste le bonheur du peuple ? — R. Il consiste à payer les impôts.
D. Pouvez-vous dire pourquoi ? — R. Certainement. Le produit des impôts entre dans les caisses de l’État ; et comme l’État c’est tout le monde, plus il devient riche, plus tout le monde devient riche.
D. Quels doivent être les sentiments d’un citoyen à l’égard d’un membre du Parlement ? — R. L’admiration et le respect.
D. Cette règle souffre-t-elle des exceptions ? — R. Pas une.
D. Qu’est-ce que c’est que l’État ? — R. C’est la forme agissante de la Patrie.
D. Qu’est-ce que c’est qu’un fonctionnaire ? — R. C’est la forme de cette forme.
D. Quels sont les devoirs d’un citoyen à l’égard d’un fonctionnaire ? — R. L’obéissance et le respect.
D. Cette règle est-elle absolue ? — R. Oui. Si l’on cessait de respecter les fonctionnaires et de leur obéir, ils disparaîtraient.
D. Quelle serait la conséquence de cette disparition ? — R. L’anarchie. La barbarie.
D. Comment pouvons-nous tenir en échec cette barbarie. — R. Par le libre jeu de nos institutions, qui nous mettent au premier rang des peuples civilisés.
D. Qui nous a dotés de ces institutions ? — R. La Loi ; c’est-à-dire, la volonté populaire.
D. Comment s’exprime cette volonté ? — R. Par la voix des mandataires du peuple.
D. Que représentent donc ces mandataires ? — R. La Patrie.