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plus ridicule au monde que de voir le Français, qui se pose en champion du progrès, refuser à la femme les libertés les plus élémentaires tandis qu’il place humblement sa vie politique, civile, et sociale sous les pieds d’un crétin qui s’appelle le prêtre, lequel est l’agent d’un autre crétin qui s’appelle le pape, lequel est l’agent de cet immonde assemblage de sottises et d’infamies qui s’appelle la réaction internationale !



Perge et Romam destrue.

Les Nationalistes, qui constituent la force active de cette réaction internationale que Rome cherche à faire prévaloir en France, déclarent que la France doit appartenir aux Français. Cela ne signifie point, ainsi que pourraient le croire des personnes arriérées, que le sol de la France doit appartenir à tous les habitants du pays ; une telle pensée est loin de l’esprit généreux des Nationalistes. Cela signifie simplement que le gouvernement de cette malheureuse nation, qui depuis plus d’un siècle se débat désespérément entre les griffes du prêtre, doit être confié définitivement à la crapule en soutane ou en robe courte qui prend son mot d’ordre au Vatican. Les gens qui pensent que l’avenir de la France est dans une autre direction, qui croient qu’elle reprendra seulement parmi les nations la place qu’elle a perdue, et qu’elle perd tous les jours davantage, lorsqu’elle se sera délivrée du vampire catholique — ces gens-là sont traités, par les Nationalistes, de cosmopolites, de sans-patrie et d’intellectuels. Ces épithètes n’ont en elles-mêmes rien de désobligeant ; et venant d’où elles viennent, elles honorent. Il n’y a qu’une Internationale à laquelle il soit honteux d’appartenir ; c’est l’Internationale noire.

Les Nationalistes se défendent d’être aux ordres de l’Église. Ils ne sont, disent-ils, ni cléricaux, ni anti-cléri-