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sortent de leurs géhennes, je pense à tous ces monstres, épouvantails créés par des imaginations malsaines, que les Pauvres ont placés comme d’inconquérables sphinx sur les chemins du bonheur ; le Capitalisme, le Militarisme… Capitalisme ? Le Capital, c’est le crédit que leur patience imbécile fait à la cupidité des Riches. Militarisme ? L’Armée, c’est leur sang, leur chair et leur argent ; elle est formée par eux, elle est payée par eux.

C’est eux, l’Armée. C’est eux qui tiennent le sabre — ce grand couteau qui finira bien, j’espère, par couper du pain pour tous.