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mies de pain à ressorts et par les pépins mécaniques.


Un beau matin, un convoi est passé, qui a emmené les bourreaux à Tunis. L’officier qui a remplacé le capitaine Mafeugnat a fait sortir de prison tous les hommes punis.

— Qu’est-ce que tu crois qu’ils attraperont, Mafeugnat et ses acolytes ? me demande Queslier d’un air gouailleur.

— Ma foi, je ne sais pas.

— Moi je le sais. Ils seront acquittés, comme je te l’ai déjà dit. Veux-tu parier ? Je parie un demi-biscuit.


Il a eu raison, le sceptique. Deux mois après, nous avons appris qu’ils avaient été non seulement acquittés, mais qu’on les avait fait passer dans un régiment, en leur accordant des éloges pour leur conduite intrépide.