Et ce sont ces gens là qui ne connaîtraient d’autre distraction que les plaisirs malsains des maisons de débauche, dont ils mettraient les filles en coupe réglées !
Ce n’est pas à dire, certes — et M. Edmond Lepelletier en a fait la judicieuse remarque — qu’on ne voie jamais la capote à galons étalée sur des canapés suspects. Mais, si certains civils mettaient un peu plus de discrétion dans les invitations qu’ils adressent à nos sous-officiers, de pareils faits n’auraient guère d’exemple.
D’ailleurs, une chute n’est jamais irrémédiable. Si bas qu’on soit entraîné, on peut toujours s’arracher à l’influence néfaste des mauvais conseils et rentrer dans le chemin du devoir et de l’honneur.
Nous n’en voulons pour témoin que cette citation d’un beau livre de C.-J. Lecour, la Prostitution à Paris et à Londres : « Le tragique, c’est ce militaire qui, en 48, entré pendant la nuit dans un lieu de débauche, se réveillait le lendemain dans les bras de sa sœur. »
L’auteur ne nous donne pas la suite de cet