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« C’était jour de repos officiel, jour de trêve. Le gros numéro et le numéro matricule prenaient campos. La Prostituée suspendait l’adultération du sang français que la patrie lui abandonne, quand ses chantiers de carnage n’en ont pas soif. »


C’est encore le 14 juillet, qu’on n’a pas honte de choisir, pour lancer un crachat à la face de la Patrie !

Ô jour anniversaire de la prise de la Bastille, jour immortel, où le sang d’un peuple secouant ses chaines a scellé le monument de la Liberté future, c’est en vain que des reptiles visqueux essayent de te souiller de leur bave ; tu es un soleil radieux et sans tache, qui planes trop haut dans les cieux modernes pour que l’outrage puisse t’atteindre jamais !

Une imagination en délire aura beau vouloir te représenter, fête auguste, comme une odieuse saturnale, comme une priapée abjecte, tu n’en resteras pas moins le grand jour, sacré entre tous, où