Page:Darien-Dubus - Les Vrais Sous-Offs, Savine.djvu/44

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le piège est grossier, et personne n’y a été pris.

Il aurait fallu, pour le tendre avec quelque chance de succès, que M. Descaves ne couvrît point de ridicule, en nous le peignant comme un esprit borné, le seul honnête homme qu’il ait daigné voir dans l’armée.

Ah, certes ! en mettant en scène l’adjudant Boisguillaume, qui vit modestement à la caserne, passant entre son épouse et son sabre les rares instants que lui laisse l’accomplissement de ses doubles devoirs, on avait une belle œuvre à faire.

C’est une œuvre de haine qu’on a perpétrée !


Ah ! la haine !!…

Combien il eut mieux valu, pourtant, ne pas se laisser aveugler par la rancune, et voir les choses telles qu’elles sont.

Mais, vous n’avez donc jamais assisté, M. Descaves, au défilé prestigieux de nos braves troupiers, à Longchamps, le 14 juillet ?

Le colonel en avant, précédé des tambours et