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CATHERINE.
Si vous me permettiez de vous embrasser tous les deux, avant de partir… Y me semble que ça me portera bonheur… et qu’on se reverra.
MADAME BARBIER.
Ah ! ma fille… Comment donc ! (Elle lui ouvre ses bras.)
BARBIER.
Vrai ! ça réjouit le cœur de voir qu’on n’a pas affaire à une ingrate. (Il la reçoit à son tour dans ses bras.)
MADAME BARBIER, prêtant l’oreille.
C’est la pluie qu’on entend tomber ? (Elle remonte vers la fenêtre, l’ouvre.) Mais oui… (à verse.) Un temps à ne pas mettre un chien dehors.
BARBIER.
C’est la saison.
MADAME BARBIER, à Catherine.
Couvre-toi bien.
CATHERINE.
J’ai le châle que vous m’avez donné. (Signes de Barbier à sa femme.)
MADAME BARBIER, gênée.
Ah ! oui, le châle…
BARBIER, arrêtant du geste Catherine qui va ouvrir la malle.
Si tu veux me croire… je ne te conseille pas… dans ton intérêt… C’est un mauvais vêtement pour