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MADAME BARBIER, tirant une robe de la malle.

Voici la robe ; c’est celle que je lui ai donnée dernièrement.

BARBIER.

On t’a vue la porter dans Versailles ?

MADAME BARBIER.

Oui.

BARBIER.

Une autre, alors. Elle indiquerait que Catherine sort de chez nous… s’il lui arrivait malheur avant d’avoir gagné au large. (Devant un jupon qu’elle lui présente et qu’il met dans la serviette.) Le jupon, si tu veux… (Devant une robe.) et cette robe-là si elle ne t’a pas appartenu. (Il la met dans la serviette.)

MADAME BARBIER.

Du linge.

BARBIER l’examinant.

À ses initiales ? Bien.

MADAME BARBIER.

Mon vieux châle… Je le mettais si rarement…

BARBIER, l’écartant.

Inutile… Inutile… Il ne reste rien au fond de la malle, qui puisse nous attirer des désagréments ?

MADAME BARBIER.

Non. Vois.