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BARBIER.

Tu n’as pas remarqué son empressement à offrir le gâteau ?

MADAME BARBIER.

Eh ! bien ?

BARBIER.

Si elle l’avait empoisonné ! Elle l’a préparé hier, c’est-à-dire lorsque la nouvelle de l’occupation était déjà connue.

MADAME BARBIER.

C’est vrai… Il est empoisonné.

BARBIER.

Fais semblant de le porter aux soldats… et jette-le dans les cabinets.

CATHERINE, redescendant.

Faut-y leur donner tout ?

MADAME BARBIER, lui enlevant vivement l’assiette des mains.

Je ne sais pas… je vais voir… leur demander moi-même.

CATHERINE

Pendant que j’apprêterai leur dîner ?

BARBIER.

Non… C’est aussi madame Barbier qui s’en occupera. Dans des circonstances pareilles, tout le