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Il ne s’agit pas uniquement de parler. Vous faites quelque chose ; vous agissez. Et, dites-le-nous, agissez-vous au point de vue des frères ? Dans ce cas-là, ce point de vue est donc vrai à vos yeux. Vous relevez ! Comment relever, si rien n’est tombé ? L’Église, l’économie donc, vous les croyez en chute ! Et vous prétendez les relever avec une telle autorité de la part de Dieu, que, si nous ne reconnaissons pas ce que vous faites, nous ne pouvons obéir, ou, selon le langage de M. Merle, nous sommes coupables de tous les péchés possibles selon le principe posé par St.-Jacques, si nous n’obéissons pas à ce que vous faites.

Mes frères, pardonnez-nous, si nous n’admettons pas des prétentions aussi exorbitantes. Nous trouvons qu’en admettant la ruine (et vous l’admettez, car vous ne pouvez relever ce qui me serait pas tombé, ni agir comme Néhémie, si, de fait, tout n’est pas en ruine), vous exigez trop ; vous élevez des prétentions trop exagérées.

C’est le romanisme tout pur.

L’obéissance, dites-vous, est impossible en dehors de votre système ; et, pensez-y, d’un système qui n’est pas encore établi. Et vous nous tenez ce langage, vous qui, jusqu’à aujourd’hui, avez vécu dans la désobéissance, car vous n’aviez pas ces Anciens indispensables, puisque vous allez en établir !

Je déclare devant Dieu que, si, à Genève, j’avais trouvé de véritables Anciens, qui, sans prétentions, soignassent l’Église de Dieu à Genève, pour autant que le Saint-Esprit l’avait rassemblée, j’en aurais béni Dieu, et je m’y serais soumis de tout mon cœur.

Ainsi que je l’ai déjà dit, j’ai essayé de le faire.

Mais, lorsque, pour m’attirer, l’on vient me dire que