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établir comme seul moyen de marcher dans l’obéissance.

Si quelque allusion à cet office devait se trouver quelque part, c’est dans l’épître aux Corinthiens. Il y avait, à Corinthe, du désordre, du péché, des détails à régler. Aucune mention quelconque d’Anciens ; aucun commandement d’en établir.

Dans les épîtres aux Galates, aux Éphésiens, aux Colossiens, rien.

Dans celles aux Thessaloniciens, écrites les premières, l’Apôtre exhorte les fidèles à reconnaître à cause de l’œuvre qu’ils font, ou plutôt à connaître ceux qui travaillaient, à prendre connaissance de ceux qui travaillaient au milieu d’eux et qui les conduisaient[1]; preuve plus qu’évidente que personne n’avait été officiellement établi au milieu d’eux, et que l’Apôtre ne sentait pas le besoin de rien faire de pareil ; preuve non moins évidente que l’on pouvait fort bien aimer des personnes aussi utiles à l’Église, les reconnaître et leur obéir dans l’affection chrétienne, sans qu’aucune nomination officielle leur eût donné le droit d’exiger cette obéissance officiellement, ni d’imposer cette obéissance à ceux qui n’avaient ni foi ni affection ; ce qui est précisément la façon d’agir du clergé.

L’épître aux Philippiens mentionne des Évêques, sans ajouter un mot de plus.

Pierre reconnaît les Anciens en se plaçant sur la même ligne qu’eux.

L’épître aux Hébreux exhorte à obéir aux conducteurs en suivant leur foi, parce qu’ils veillent sur les

  1. Et c’est le même mot que nous avons remarqué, Rom. XII.