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cience, de la lumière de la loi et des prophètes, et de la lumière de l’Évangile.

L’auteur anonyme nie-t-il que le témoignage du Saint-Esprit soit nécessaire dans les temps actuels ? S’il en est ainsi, je ne m’étonne de rien[1].

§.

Donner la conduite de Diotrèphe comme une preuve suffisante qu’il était Ancien, c’est là un singulier moyen de nous attirer vers ce genre d’autorité. Félicitons la commission préparatoire de ce qu’un pareil raisonnement n’ait heureusement pas l’ombre de fondement. Il n’y a, hélas ! que trop de Diotrèphes sans qu’il soit nécessaire d’Anciens établis pour en produire. On a vraiment peine à croire que notre auteur ait sérieusement voulu dire que le fait d’aimer à être le premier, et, conséquemment, de ne pas recevoir les Apôtres, prouve à lui seul qu’un homme soit un Ancien. Il demande si nous ne nous serions pas séparés à cause de la présence de Diotrèphe. Et pourquoi se séparer de l’Église par le fait qu’elle renfermait un méchant homme ? Pour ma part, je ne me séparerais jamais de rien dont je puisse avoir la pensée que c’est l’Église après que je l’aurais quitté. Du reste, je ne crois pas que 3 Jean, 10,

  1. Quand il dit « qu’il croira, jusqu’à ce que ces chers frères le démentent formellement, que ces frères se dirigent par le Saint Esprit en l’absence du témoignage de la Parole, » voici la réponse : Au moment où il écrivait ces lignes, il avait déjà depuis un certain temps entre les mains le démenti formel qu’il réclame, à telles enseignes que, dans une longue lettre en réponse à ce démenti demandé, il se plaint de la force des expressions dans lesquelles le démenti était conçu. La lettre, qui contient ce démenti, se trouve dans une note précédente.