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une raison pour laquelle la discipline ainsi exercée est reconnue de Dieu ; cette raison, c’est que Jésus s’y trouve. Mais cette précieuse déclaration s’applique, et s’applique plus immédiatement, à des requêtes faites en pareille circonstance, qu’à la discipline. C’est un fait toujours vrai que, là où deux ou trois se trouvent réunis au nom de Jésus, Jésus s’y trouve. C’est une déclaration générale donnée comme raison pour laquelle la discipline est valable. Car, dit le Seigneur, où deux ou trois sont assemblés en mon nom, j’y suis au milieu d’eux. Rien de plus simple. Je n’ai donc rien à reconnaître, sinon que l’interprétation n’est pas bonne.

§.

J’ai déjà parlé de l’autel de Néhémie. Le passage de Jérémie ne prouve rien, sinon ce principe, savoir, que l’Éternel peut mettre de côté ce qu’il avait lui-même établi. De fait, cela est arrivé quant aux Anciens. La question est tout simplement : La volonté de Dieu est-elle qu’on en établisse de nouveau officiellement ? Quant à l’autel, nous l’avons, et nous l’avons restauré par la grâce. Nous adorons avec bonheur autour de la table du Seigneur. Nous en ferons de même en tout ce qui n’est pas prétendre à ce que nous ne possédons pas.

§.

L’auteur anonyme a défiguré le sens du § 28, en l’isolant de la phrase du § 27 à laquelle le § 28 se rapporte, et qui fait voir très-clairement qu’il s’agit de la Parole de Dieu, mais que la puissance et l’opération du Saint-Esprit sont nécessaires pour nous donner du discernement. Le § 27 parle de la lumière de la cons-