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se placer sous l’esclavage de Satan, est une dangereuse erreur.

§.

La remarque de l’auteur anonyme, au § 17, est entièrement erronée. La sacrificature avait été le centre de l’unité ; elle ne l’était plus. La royauté était devenue ce centre.

§.

Quant au § 20, au sujet de la différence dans les directions de Dieu (És. XXXVII, 33, et Jérém. XXV, 8-9), la force du raisonnement n’est pas saisie par l’auteur anonyme. Les textes sont cités bien à propos pour dé montrer le principe en question ; et ce que les textes démontrent, c’est que ce que Dieu autorise à tel moment donné, ne fait pas nécessairement règle pour ceux qui se trouvent dans un état différent. S’appliquer, dans ce cas, un ordre de Dieu, c’est ne pas avoir la conscience de son péché ; c’est comme prétendre marcher sur le trottoir par obéissance pour se tenir propre, lorsqu’on s’est déjà crotté à dessein hors du trottoir. L’adoration de Caïn était un péché, parce qu’il ne tenait pas compte de sa chute.

Nommer des Anciens, ce n’est pas obéir ; c’est prétendre pouvoir faire ce que l’Église primitive a fait, ce que les Apôtres ont fait[1].

  1. Quant à l’absence de preuves tirées du Nouveau Testament, dont l’auteur anonyme fait un reproche à l’écrit de Foulquier, peu de mots suffiront. Le manuscrit de Foulquier ne contenait qu’un résumé de principes à l’usage d’un frère. L’auteur anonyme avait entendu lire, dans la conférence, un mémoire qui, tout en étant